Comment j’ai survécu à mes premiers appels de recruteuse en herbe

Comment j’ai survécu à mes premiers appels de recruteuse en herbe

11 juin 2019 1 Par Alyette de Taisne

Comme vous le savez, si vous avez lu mon interview (Ou pas, dans ce cas je suis vexée). Je fais, dans le cadre de ma deuxième année de licence à l’IAE de Lyon, un stage au sein de Facility Recrutement. 

Comment un appel professionnel a fait basculer mon petit monde :

Au début tout va bien mon capitaine:

 Les premiers jours de mon stage ont été, je pense, comme pour tout le monde, un bon petit mélange de stress, de rires nerveux et d’appropriation de mon petit monde. 

Comme j’ai de la chance, je suis TRÈS bien accompagnée !!

#lefayotagenapasdelimite.

Et j’ai rapidement réussi à gérer les essentiels :

– LinkedIn : OK

– Tournures de politesse : OK 

– Imprimante et machine à café : OK #joke.

Et là, c’est le drame :

Et oui, qui dit recrutement, dit personne. Qui dit personne, dit téléphone. Et qui dit téléphone…dit téléphone.

L’une des premières choses qu’il faut savoir sur moi c’est que je DETESTE appeler.Mais pas juste une petite appréhension que les gens ont face à un appel important, plutôt comme Jacquouille la fripouille. 


Quand on me missionne pour mon premier appel de recruteuse en herbe


Donc vous imaginez bien mon (léger) moment de panique quand Anne-Sophie me tend un CV et un téléphone pour appeler un candidat. Gloups.

Si tu pensais savoir parler, attends de découvrir la joie des appels :

Donc me voilà, au bout de quelques respirations de détente, entourée de Victoire, Stéphane et Anne-Sophie qui vaquent à leurs occupations. Face à mon premier appel PROFESSIONNEL.

Je ne pensais pas mais il y a une énorme différence.

La première est que, pour tous mes appels perso je marche la plupart du temps pour penser à autre chose. Là, impossible si on marchait tous pour nos appels le bureau ressemblerait très vite à une maison de fou ! 

Ensuite il faut apprendre à dire très rapidement des informations simples mais essentielles pour que le candidat puisse savoir qui on est.

Tous les gens qui me connaissent savent que je suis capable de débiter très rapidement.

En revanche dans ce genre de situation, je parle plutôt comme un enfant qui apprend le langage ou E.T « ET téléphone maison » … super pour le pauvre candidat en face de moi !

Après avoir survécu au stress des tonalités et à l’appel je me suis sentie comme Usain Bolt après avoir battu le record du monde.


Ma réaction quand j'ai fini mon premier appel de recruteuse en herbe


Et si vous trouvez que j’en fais trop… appelez ma famille ! Ils vous diront que même pour appeler le médecin je ne décroche pas le téléphone… 

Vient après le moment où les gens appellent … Et oui ça ne serait pas drôle sinon !

Machine du diable en vrai ! Là, encore je panique… je ne prends pas le numéro, pratique vous me direz pour rappeler les gens ! Les noms n’en parlons pas…

En bref il m’a fallu un certain temps mais j’ai finalement réussi à faire des appels plus ou moins clairs et pros. 

Au final, comme vous le saviez déjà, les appels ne m’ont pas tué : 

C’est vrai que tout ce que je vous dis, doit vous paraitre bizarre si vous êtes très à l’aise mais pour certains et même pour beaucoup (j’espère… sinon je me sens seule) le téléphone ne reste pas quelque chose de très naturel.  

Si vous êtes comme moi vous comprenez et même peut être vous avez vécu ce que je vous raconte. Donc ce qui suit peut vous être utile ou du moins vous détendre un peu.

Et oui au bout d’un mois j’ai compris quelques petits « tips » qui me permettent de relativiser si on peut dire ça… drama queen un jour, drama queen toujours.


Moi dans la vie de tous les jours face aux appels


  1. Toujours se présenter : On n’est pas Johnny ou Britney les gens ne peuvent pas nous reconnaitre à notre voix.
  2. Toujours prendre le nom et le numéro quitte à ce que la personne se répète ! Au pire du pire on passe pour une stagiaire qui n’a pas l’habitude… ce que je suis donc tant mieux.
  3. Apprendre à ne pas toujours vouloir dire les noms des gens… je pense qu’on préfère tous un bon « madame » ou « monsieur » de rigueur plutôt que le massacre de notre nom de famille. 
  4. La personne en face de vous, peut et est sûrement, tout aussi mal à l’aise que vous ou dans sa grande gentillesse comprendra que vous êtes jeune et vous pardonnera quelques bafouillements.
  5. C’est en forgeant qu’on devient forgeron.

Si vous voulez en savoir plus sur la fille qui a peur de la technologie (étrange personne que vous êtes) vous pouvez aller lire ma chronique.