E-reputation: nos parents avaient raison!

E-reputation: nos parents avaient raison!

5 juillet 2019 0 Par Alyette de Taisne

Dans le cadre de ma deuxième année à l’IAE de Lyon, je suis actuellement en stage chez Facility recrutement.

Forcement quand on fait du recrutement, la question de l’image que l’on peut avoir sur internet ou sur les différents réseaux sociaux est très importante. Bien sûr, on ne passe pas non plus nos journées sur internet à taper le nom des candidats potentiels… je vous rassure !

Petite montée de stress ?


Petite montée de stress face à votre e-reputation.


On connait tous les conseils angoissés voire paniqués de nos parents et grands-parents. 

« Fais attention à ce que tu mets sur les réseaux sociaux » en ajoutant pour les plus drôles « surtout sur face de bouc » …. Oui bon j’étais obligée …

Même si on peut trouver que ces conseils sont un petit peu lourds à la fin. Et que, c’est vrai, les recruteurs n’iront pas forcément regarder tous vos plus noirs secrets sur internet. 

Il s’agit tout de même de faire attention. 


La découverte que peut-être nos parents n’ont pas si torts… même si ça fait mal de le dire :


C’est vrai, c’est hyper tentant de mettre toutes ces photos hyper drôles avec ses amis sur internet :

De 1. On est jeune donc on a le droit et au pire on l’effacera non ? 

De 2. Les réseaux sociaux sont faits pour ça après tout 

De 3. C’est trop styléééé (expression non utilisée depuis 1970…je sais ok ?)

C’est là qu’intervient la petite histoire… Promis elle ne sera pas longue.

Nous sommes donc tous les quatre dans le bureau petit moment de craquage (ça arrive même à des gens bien) et on ne sait pas comment, mais on se retrouve à taper le nom des uns et des autres sur internet.

Photo LinkedIn, nos chroniques… tout est normal. 

En regardant les résultats pour mon prénom, Victoire rigole et me montre un vieux commentaire d’au moins deux ans sur Facebook dans lequel une amie m’a identifiée.


Quand on est découvre que notre e-reputation n'est pas si bien que ça


Rien de grave vous me direz, une page scoute, pas de quoi casser quatre pattes à un canard. 

Stéphane regarde pour Victoire et trouve une vieille photo postée par une de ses amies sur Instagram reprise par un autre site internet. 

Là encore rien de grave : notre Victoire nationale reste très digne et n’a pas l’air d’avoir bu trop de café aka autre chose mais si vous n’avez pas compris vous êtes des gens d’une sagesse infinie (ce dont je ne doute pas d’ailleurs).


Le moment de détente qui finalement nous apprend quelque chose : e-reputation :


Devant nos petites têtes un peu surprises de retrouver, Victoire, cette photo et moi, ce commentaire, Stéphane nous explique le principe de l’e-reputation. Pas très compliqué en soit. Même histoire que dans la vraie vie : on doit préserver sa « réputation ». Donc on sait bien qu’on n’est pas Bill Gates ou Paris Hilton mais tout de même, on fait attention. 

Personnellement ma phobie de la technologie (cf ma chronique précédente) s’accompagne d’un énorme contrôle sur ce que je publie.

Et rien que le fait qu’un commentaire si vieux puisse apparaître aussi rapidement, ne me plait pas trop. 

C’est vrai qu’au fond ce petit commentaire n’est pas bien grave et ne porte pas atteinte à mon intégrité. (ohlala madame se prend au sérieux d’un coup) 


Je suis une princesse.


Mais si on va plus loin on peut se rendre compte qu’aujourd’hui si un simple commentaire avec mon nom tagué dessus peut ressortir au bout de 2 ans alors tout le peut. 


Quand l’e-réputation demande un peu de sérieux:


Même si j’avoue que pour l’instant je tourne plutôt ça de façon humoristique, ça ne veut pas dire que ce n’est pas un sujet sérieux. 

Parfois on veut se dire « liberté d’expression » et donc se permettre de mettre n’importe quels photo ou commentaire. Malheureusement, dans la vraie vie ça ne fonctionne pas tout à fait comme ça.

Parfois réfléchir à deux fois avant de mettre une photo sur internet équivaut à tourner 7 fois sa langue dans sa bouche. 

Parce que vous ne savez pas qui pourra retrouver cette information. Et donc peut être que la photo que vous trouviez innocente à une époque le sera beaucoup moins 5 ou 10 ans plus tard.

 Comme quoi parfois, il faut écouter mamie Ginette, même si ça fait mal de l’admettre. 

Si vous vous demandez encore qui je suis ( il serait temps de vous mettre à la page) vous pouvez lire ma présentation ici.