Erasmus: Étudier à l’étranger c’est bien, savoir où, c’est mieux !!

Erasmus: Étudier à l’étranger c’est bien, savoir où, c’est mieux !!

17 mai 2019 1 Par Alyette de Taisne

Dans le cadre de ma licence à l’IAE de Lyon j’ai la chance de pouvoir partir étudier une année à l’étranger en Erasmus pendant ma troisième année. Quand l’heure du choix est arrivée… C’est une toute autre histoire.

Quand on m’a dit que j’avais la possibilité de partir une année entière à l’étranger ma première réaction a été d’imaginer tous les voyages que je ferai, la culture et les  nouvelles personnes que je rencontrerai. En bref, bien loin du traintrain d’une troisième année en France : le rêve !


Quand le monde s’ouvre à moi et petit moment de panique :


Quand mi-octobe on me dit que je dois quand même commencer à me pencher sur la destination où je veux aller et que j’ouvre la page des universités partenaires, ma première réaction ? La refermer immédiatement !!!

 Beaucoup trop d’informations, il faut aussi penser au budget, aux tests d’anglais qu’il faut passer le TOEIC, le TOEFL…  


Petit moment de solitude dans les démarches pour partir étudier à l'étranger en Erasmus


Donc je décide de reporter ça à plus tard… procrastination quand tu nous tiens… 

J’en parle avec mes amis qui savent tous où ils veulent aller, ce qui ne m’aide pas vraiment. Et là, une de mes sœurs me pose LA question : « Mais Alyette, quel pays te fait rêver en fait ? »


Quand on laisse parler l’intuition :


Donc je me mets à penser différemment, pas de façon rationnelle mais plutôt en réfléchissant aux pays qui m’ont toujours tenté. Je commence par éliminer les pays d’Asie et d’Amérique latine et les pays de l’Est de l’Europe, tout simplement parce que j’imagine plus y voyager que d’y vivre un an. 

Le premier dilemme a été de choisir entre mes deux langues : Anglais et Allemand. L’Allemand est quand même plus original que l’Anglais… 

J’avoue qu’il a été de courte durée…

Bien qu’étudier une année à l’étranger en Erasmus, aurait pu être une bonne chance de m’améliorer dans cette magnifique langue qu’est l’allemand (si si je vous assure).  Je n’ai pas eu le courage de vivre un an dans un pays où, malgré mes 8 longues années de pratique, je ne comprendrai strictement rien.


Quand j’ai éliminé une bonne partie du globe :


Donc je pars sur les pays anglophones ou le parlant très bien : le Canada, les États-Unis, l’Australie et bien sûr l’Angleterre sont les premiers à venir à l’esprit.

Puis ensuite un des films que j’avais adoré et mes deux années d’économie, durant lesquelles, les pays du nord de l’Europe ont été portés aux nues me sont revenus à l’esprit…

Et là, commence le vrai dilemme : l’American Dream ou God save the queen, le sirop d’érable ou les kangourous, la chaleur ou le froid…


Mais où étudier à l'étranger en Erasmus ?


L’American dream et les kangourous sont les premiers à me sortir de l’esprit…  

Plus j’y pense moins la culture américaine m’attire. 

L’Australie me semble très loin et habitée par des bêtes beaucoup moins mignonnes que les kangourous…

Le Canada a été le troisième pays a être « éliminé » de ma sélection.

Entre temps, la réalité des tests de langue m’avait rattrapée. J’avais beaucoup de chance de finir dans la partie francophone et même si le Québécois est très sympa, il ne suffit pas à me faire traverser l’Atlantique.


Quand mon amour du froid me rattrape : 


Ne reste dans mon esprit que l’Angleterre et les pays du nord aka la Suède, le Danemark et l’Islande, les autres pays n’étant accessibles qu’en master … triste vie. 

L’Islande est vite éliminée de mes choix à la vue du nombre d’heures de jour que cette île connait… J’aime le froid et la nuit mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin (#Mauriceàjamaisdansnoscoeurs).



Ne reste plus que le Danemark, la Suède et l’Angleterre !! 

La famille royale d’Angleterre n’a pas fait long feu (sorry Harry…mais bon tu as Meghan et Archie maintenant). 

Donc il ne me reste plus que deux pays du nord : le Danemark et la Suède. Deux pays qui ont un petit parfum de mystère, de réussite et surtout… de froid. En bref assez similaires dans l’idée. Et c’est là où le cinéma m’a finalement rattrapé comme quoi, il en faut peu ! 

Royal Affair, film Danois sur l’histoire Danoise, racontant comment l’histoire d’amour entre la reine du Danemark et le médecin du roi, a permis les plus grandes avancées du Danemark de l’époque. Bon c’est vrai, au niveau objectivité et respect des vœux de mariage on a vu mieux !! 

Ce film et je dois l’avouer, l’université, ont fait pencher la balance.


Quand finalement la réflexion n’était pas si utile que ça…


Après avoir réfléchis et muris mon choix pendant autant de temps j’avoue que pour moi partir au Danemark était une évidence… 

Et bien non ! Les dieux de l’administration de la fac en ont décidé autrement… 

Pour moi, étudier à l’étranger en Erasmus sera synonyme d’Ikea, d’H&M et tutti quanti !

Ça ne changera pas grand-chose dans ma valise vous me direz : combinaison de ski, crème anti-engelures et Moon boots… 

Et c’est parti pour an au pays des glaçons !


Partir étudier en Erasmus en Suède peut être synonyme d'une chose: le froid.


Vous souhaitez en savoir plus sur moi ? Découvrez mon interview réalisée par la talentueuse Victoire Aucourt.